« Il n’y a qu’une chose de sûre: à la fin la mort l’emporte . Je vais mourir et vous aussi. »
Jean d’Ormesson
En un énoncé , Jean d’Ormesson démythifie le tabou de la mort.
S’il est une chose que peu osent , c’est bien de nous dire la réalité de nos existences
respectives.
Nous sommes tous voués à mourir
En cette finalité nous sommes égaux .
Et c’est précisément là que se terre le sublime de la mort.
En son universalité.
À déifier des Hommes, nous avons omis de penser la condition humaine en ce qu’elle recèle
de mortelle.
Nous vivons et puis tôt ou tard, nous mourons.
Que s’effrayer face à l’évidence la plus aboutie de nos certitudes?
En ce sens, la mort apparaît plus douce .
Des fantaisies quant à ce qui se passe après , Jean d’Ormesson ne dit rien .
C’est là raison et folie à la fois.
Raison en ce que seule l’expérience de la mort peut nous dire de l’après .
Folie en ce qu’il nous abandonne à nos croyances ou espérances intimes .
Tout le génie de l’homme d’esprit est en cette dialectique qui nous fait aller de raison
en folie sans jamais vraiment toucher du doigt ce qui est réellement .
La vie nous oppose là où la mort dispose de nous unir .
Quel bel exposé sur l’égalité de l’être mortel .